Après une nuit extra, nous partons vers 8h30, les Gros sont en pleine forme, bien reposés (ils peuvent) nous faisons un détour par la petite ville d’à côté afin de refaire notre stock de thon en boite et de pâtes, sans parler d’eau puisque la journée sera torride à nouveau.
Aujourd’hui notre tracé sera contrarié à cause de la résidence d’été du Président Tchèque et pas de chance, notre carte ne précise rien là dessus ! Sur des kms nous suivons la haute barrière qui entoure l’immense domaine, ce qui nous laisse le loisir de calculer grosso modo la zone circonscrite : 3500 km2 à vue de nez … Joli jardin non ?
Mais pour nous, en mode vacances peu nous chaut, enfin si on a chaud et même trèèès chaud puisque les températures grimpent, grimpent…Par contre pour ce qui est des chemins où nos pas nous portent, peu importe. Hélas cette résidence ne nous arrange tout de même pas vraiment, bloquant tous les chemins et nous obligeant à la contourner. Heureusement les chemins sont bien ombragés et roulants.
Vers midi 1/2 nous nous arrêtons pour une pause pique-nique plus que méritée. Les Gros peuvent siester à l’ombre de grands pins. Bibi ruisselle, le pauvre chou. Ces températures ne sont pas pour un IC …
Les vallées, étroites, ne proposent pas d’espaces suffisants pour nous établir, aussi malgré la chaleur nous devons avancer cet après-midi-là, sous un soleil brûlant. Par chance en traversant le village de Mestecko des gens sortent de leur piscine, proposent à boire aux
chevaux, tirent alors un tuyau d’arrosage et cela nous permet de doucher les poilus qui ne demandaient pas tant de prévenance.
Leurs voisins nous emmènent alors en dehors du village dans un endroit exceptionnel où une herbe haute et une rivière bien fraîche nous attendent.
Nous montons rapidement notre camp puis hop à l’eau pour une bonne baignade ! Comme le village est loin, Patrice tire l’eau de la rivière et en Mc Gyver patenté, il nous prépare de l’eau potable : un filtre pour les grosses impuretés fait avec notre fleur de douche, puis un comprimé de micropur par gourde et voilà nous ne nous déshydraterons pas aujourd’hui !
Puis tandis que nous savourons nos pâtes au thon, nous regardons le tracé pour le lendemain.
Un bon thé fait avec la menthe trouvée le long du chemin, et au lit.