Flânerie en Bohême : 30 juillet 2013

Après une nuit finalement parfaite, nous nous levons tard (7h) et nous nous offrons même le luxe d’un p’tit dej’ à la buvette du camping puis nous décollons sans hâte vers 9h30. Les vacances c’est BIEN !
Grâce à l’orage les températures ont fraichi ce qui est fort agréable. Nous traversons la p’tite ville de Roztoky où nous faisons 3 pauvres courses. Aujourd’hui nous suivons à nouveau un tracé de cyclotourisme qui nous amène à mollement traverser la Berounka. Au niveau du tracé nous avions le choix, soit de partir sur une petite route en suivant le cyclotourisme, soit grimper dans des chemins avec une certitude de fort dénivelé. Ma fois au vu de l’orage nous pouvions être certains que ces chemins seraient dans un état pitoyable ce matin (voire impraticable) et vacances obligent nous ne tenions pas du tout à nous lancer dans un tel tracas. Bin non, ces vacances-ci étant placées sous le mot : cooool . Oui !
Nous avons donc opté pour la petite route soooo charming qui serpentait au fond d’une vallée touffue, où se nichaient maints incroyables chatas. Et puis la route était si tranquille que c’était un plaisir.
Tout au long de cette vallée encaissée nous avons croisé tout un tas de chatas, tous plus fun les uns que les autres : Certains en véritables nid d’aigle pour Robinsons sont impressionnants.
Nous quittons finalement la petite route pour des chemins bien ombragés et pas trop abimés par les trombes d’eau de la veille.
A midi, rapide petite halte sandwichs, durant laquelle nous pouvons admirer un bien étrange petit crapaud qui a élu domicile dans un énorme os !
Nous reprenons notre route, le temps se couvre… Vite vite les bâches & les ponchos ! Ouf voici la pluie et nous sommes tous en mode protection plus.
Et puis heureusement qu’il pleut un peu, sans quoi nous aurions véhiculé nos vêtements de pluie pour RIEN ! Ah non alors !

Dans le p’tit bled de Kublov nous demandons à droite et à gauche s’il y aurait un carré d’herbe où poser notre équipage, mais que nenni : ici y a pas d’herbe (sauf les centaines d’hectares tout autour bien sûr) Nous cherchons lamairie, la trouvons et Patrice armé de son plus beau Tchèque va voir à négocier quelque chose… Ma foi les près communaux bin c’est pas possible non plus puisque c’est une zone protégée ici… …

Bien… On nous envoie donc à la maison Forestière et vue les explications idéalement parfaites nous tournons, virons, nous nous perdons, nous nous agaçons, nous nous fatiguons pour enfin vers 17 h et à bout nous tombions sur la personne sensée nous attendre (nous étions passés 3 fois devant cette maison mais comme elle était fermée…)
La jeune femme, au demeurant adorable, nous installe dans un grand champ en jachère avec plein d’herbe pour les Gros. Avec un vif soulagement nous montons le camp tandis que les velus s’attaquent aux diverses graminées. De notre côté la
jeune fille nous a amené des légumes de son jardin ainsi que des œufs et nous faisons bombance. Même Gros Lu’ veut être de la partie et réclame sa part de pain Banik à laconfiture de myrtille !

C’est ensuite l’heure des menues réparations du soir et bien sûr c’est Patrice qui s’y colle.

Nous nous couchons avec satisfaction, la journée avec tous ces hauts et ces basa été fatigante… Mais nous ignorons qu’elle n’est pas finie… Tatatannnn….