Week end à Beroun

Week end du 8 et 9 Octobre 2011

Profitant de la venue d’Aline et son copain à la maison, nous organisons une p’tite virée sur le week end afin de leur faire visiter la campagne Tchèque, et quoi de mieux que de le faire à cheval n’est-ce pas ?
Bien évidemment « l’été » se termine brutalement pile samedi, et nous passons de 25° à 10° avec pluie… Mais rien ne nous rebute et hop toute la p’tite troupe est à cheval et nous voici partis pour 25 kms à travers la Bohême Centrale. Romain, le copain d’Aline monte pour la 3ième fois et ma fois se débrouille comme un chef dans le maniement du Gros Lu’.
Les chemins sont sympas… Même sous la pluie ! Et déjà c’est la halte casse-croûte.
Le temps que tout l’monde soit à cheval et tout le toutim fixé organisé, nous sommes partis tard, et la faim se fait sentir. Après quelques nourritures reconstituantes, avalées sur le pouce cause de glaglature avancée nous repartons allègrement.
Nous passons au pied du château de Karlštejn, l’un des lieux les plus touristiques de la République Tchèque. Le château, bâti sur une éminence, est en effet très impressionnant. En nous frayant un passage dans la nuée de touristes nous parvenons tout en haut, et après un petit passage périlleux de quelques marches d’escaliers rendues glissantes à cause de la pluie, suivi par un sentier très étroit et encombré lui aussi de touristes, nous parvenons à retrouver la quiétude des petites sentes qui hument, hum la pluie à défaut de la noisette, mais qui sont bien tranquilles.
L’après-midi est tout d’même moins pire et plus meilleur (mais oui !) que le matin, et de temps à autre un pâle rayon voudrait s’insinuer au travers du feuillage. Et… Enfin… après quelques atermoiements nous parvenons en vue de Beroun. Nous trouvons un hébergement « de luxe » dans un petit camping, avec vaste paddock bien herbeux pour le troupeau, et petits chalets pour les humains. Le rêve.
Après quelques pizzas mangées en grelotant, puisque les chalets ne sont pas chauffés, chacun gagne ses pénates pour une bonne nuit réparatrice bien que toutefois glaciale. Heureusement entre les duvets et les couvertures du gîte, nous parvenons à ne pas finir gelés comme « des crottes » comme le disent de manière si distinguée nos amis Québécois.
La nuit a été en fin de compte bien reconstituante tant pour les humains que les poilus qui ont pu se reposer (et surtout se goinfrer !) dans un vaste paddock, Patrice ayant prévu bien graaand afin d’y caser les 6 velus à l’aise.
Après un petit dej’ qui fait plutôt du bien par ce petit matin bien frisquet, nous préparons hâtivement et activement les Gros, et nous voici partis, en commençant par la traversée touristique de Beroun, le centre-ville historique, la grande place, nous visitons tout !
Enfin nous laissons bitume et boutiques pour retrouver un peu de nature, et… Il ne pleut TOUJOURS pas ! Nous marchons dans de petites sentes bien agréables, qui serpentent dans des bois tout auréolés du flamboiement de l’automne.
Les paysages sont chouettes, surtout depuis que nous nous sommes accoutumés à « l’hiver ». Et puis il est midi et là-bas n’est-ce pas une hospoda (auberge) qui se profile ?
On attache les « fauves », on les décharge et nous partons gaillardement reprendre des forces… Des fois qu’on en ait perdues… !
Après un repas bien roboratif, nous pouvons reprendre la route. Romain toujours tranquille tandis qu’Aline tente encore et toujours de dompter son dragon !
Nous retrouvons les sentiers vraiment sympatoches, rehaussés par les couleurs automnales.
Les paysages ici changent vite, nous n’avons jamais le temps de nous lasser, passant de collines boisées à de vastes prairie, avant de regagner des endroits et des chemins connus. Nous sommes bel et bien sur le chemin du retour.
Le temps restant partagé entre pluie et pas si moche, cette indécision nous convient bien ! Nous voici presque arrivés à la maison et les filles papotent encore et toujours, d’ailleurs elles n’auront fait que ça durant le week end… !
Et voilà Solopisky est là, juste devant nous, nous sommes rentrés chez nous.
Une très chouette sortie, malgré le temps.