Go to Poland : 03 août 2015

Toujours une bonne nuit sous notre supeeeeer tipi (blablabla) nous décollons par une chaleur déjà bien présente… Hélas ! Que les fraîcheurs passées semblent lointaines.

Nous voici donc partis en suant déjà à grosses gouttes (beurk )

Objectif du jour : entamer le contournement de Liberec. Fait chaud et ça grimpe… Engagez-vous qu’y disait, engagez-vous ! Les paysages, splendides, compensent néanmoins les efforts et les suées fournies par toute la troupaille. Nous traversons des villages aux maisons coquettes, voire méticuleusement entretenues (j’ai un faible pour les vieilles maisons vous l’aurez compris) Nous passons sous l’autoroute Prague/Liberec véritable frontière entre la campagne et les quartiers de la banlieue de Liberec.

Avec le Vincente Tour il ne faut pas avoir peur de crapahuter, aussi nous nous payons une montée diabolique, toute droite à travers forêt et montagne. Pfufff arrivée tout en haut, comme notre Tour Opérator est à la pointe, il y a là un restaurant, certes au design « particulier » mais qui a l’avantage de servir du coca frais. Pour le reste comme on n’est pas architecte on s’en fiche. Nous installons confortablement les Gros à l’ombre après les avoir rafraîchis, sous l’œil ébahi des touristes venus là admirer la vue. Les Gros peuvent siester peinards tandis que nous déjeunons en terrasse

Je terrorise quelques gamins venus tourner autour des chevaux, en leurs montrant qu’ils s’approchent à leur risques et périls : il suffit pour ça d’ouvrir grand la bouche d’un Gros et de montrer les dents du monstre. Les affreux gosses partent sans demander leur reste et les Gros peuvent reprendre leur sieste. Nous repartons gaillardement, admirant au passage la vue sur la ville de Liberec, ainsi que le telé siège qui permet aux touristes de grimper là sans fatigue excessive (comme certain) Notre objectif de demain s’aperçoit déjà, là-bas tout au fond à droite : Le Ještěd

Nous finissons par trouver un coin où nous poser, ce sera le bivouac le moins accueillant de toute la rando ! Tant pis les Gros ont de l’eau et de l’herbe c’est tout ce qui compte. Nous nous endormons tôt : demain la journée sera hard car pour cet ultime jour Vincent nous a gâtés…