La Bohême à petits pas : 11 juillet 2014

près une excellente nuit sur nos VetBed, nous émergeons à 6h, tout frais, prêts à aller arpenter les chemins après néanmoins un café accompagné de muffins maison au chocolat.
Les Gros ont eux aussi passé une bonne nuit et semblent tout contents de ces nouvelles aventures estivales. Enfin pour eux le mot aventure se limite plutôt à découverte culinaire !
Bref, nous sellons sur le chemin envahi de limaces, qu’il est bien difficile de ne pas écrabouiller.

Nous retrouvons les gestes si souvent effectués, que nous n’avions plus faits hélas, depuis l’été dernier, faute d’un garde bestiole fiable à qui confier notre mini zoo. Nous partons par une sympathique petite route, bordée par une rivière et des falaises. Le temps est moyen, bof, version pluie et nous passons finalement sous l’autoroute et la voie de chemin de fer, en mode guérilleros Colombiens tout couverts que nous sommes par nos ponchos.

Nous suivons un tracé pour vélo qui veut nous emmener au travers d’une forêt montagneuse, mais l’accès se fait par un étroit sentier bordé par une balustrade : mon Bibi bâté ne passe pas. Il faudrait débâter et peut être s’engager sur un chemin en piteux état voire impraticable au vu des pluies de ces derniers jours. Nous renonçons donc, ce qui nous oblige à prendre une nationale… Enfin nous quittons la nationale et ces camions (heureusement que nos gros ratapoils sont blindés à tout ce qui roule ou presque) pour une petite route qui part en serpentant. La pluie semble vouloir s’éloigner. Ouf.
Vers midi nous arrivons au village de Chyňava où un obligeant pompier nous indique une belle pâture pour notre bivouac. Les chevaux ont un grand paddock bourré d’herbe à kráva ( vache) et se font de nouvelles copines… Ou pas : Gros Lulu en mordant une trop curieuse !
Le temps n’est pas au mieux mais nous laisse néanmoins un répit afin de déjeuner. Nous mangeons nos sacro saintes pâtes, que Toto Maitre du Feu nous fait cuire avant de nous faire un bon café. Vincent, lui, prépare le bois idéalement adapté : The secret pour un fonctionnement optimal d’un réchaud bois. Pendant que je regarde les Gros se gratter avec application : à chacun ses fonctions !

Finalement un orage tonitruant finit par éclater. Nous nous faisons tout petits au fond de notre tente, repensant en boucle aux conseils prodigués sur PMPV tout en comptant à combien « d’éléphant » est l’orage. Nous n’en menons par large assis à croupetons sur nos tapis…
Enfin la fureur du ciel s’apaise, et ô miracle personne n’a été foudroyé !
Les Gros sont trempés comme des soupes mais en pleine forme. Ouf !

Nous partons donc visiter le village, admirant au passage les sublimes nénuphars de l’étang communal. Le soir nous trouvons une petite hostinec (auberge) conservée dans le plus pur style communiste, où nous nous délectons de merveilleux schnitzel.