Levé 6h comme ça semble devenir une habitude, après une excellente nuit. Nous nous préparons tranquillement, café tartines de nutella, ce confort frise l’indécence.
Les chevaux ont passé une toute aussi bonne nuit que nous et sont prêt à repartir.
Petit parage pour nos pieds nus afin de refaire le roll mis à rude épreuve hier. Un coup de râpe que zhom manie à présent avec une dextérité admirable et tout va on ne peut mieux. Pégous rechausse ses baskets, il se sent tellement bien avec que ce serait bête de l’en priver. Nous parvenons à encore un peu plus optimiser notre paquetage et à 9h nous voici parti. Aujourd’hui étape facile de 21km ; où nous quitterons le E7 afin de poursuivre notre voyage sur le E6 qui nous mènera quasiment jusqu’à Lipica. Today est le jour de la chemise propre : quelle chance !
Les chevaux sont allant sur une route qui sillonne les crêtes, nous offrant une vue époustouflante ainsi qu’un vent léger et rafraichissant des plus appréciable. Il fait chaud et nous abreuvons les chevaux sitôt que nous en avons la possibilité
Des lipizzans ahuris, nous regardent passer sans trop en croire leurs yeux ! Nous avalons une grosse partie de l’étape et parvenons jusqu’à un gros village où une « Gostilna » (auberge) semble nous tendre les bras. Nous nous arrêtons pour y manger un repas délicieux et roboratif, tandis que les chevaux se reposent attaché à la traditionnelle barre d’attache et que Filoose surveille d’un œil acéré tout le matériel.
Un petit tour au mini market d’à côté s’impose et nous remettons les bagages en place avant de repartir tous bien reposé.
L’après-midi sera très chaud, mais heureusement un vent léger nous accompagne encore. Pégous et ses baskets neuves « qui court vite » caracole en tête, même lorsque nous abordons une longue et périlleuse grimpette tout en dalles et éboulis. Merci les Renegades !
A 17h nous voici parvenu à notre étape du jour.
Ce soir néanmoins, pas de paddock grandiose pour les chevaux ni de maison pour nous. Une très gentille dame nous prête cependant un vaste coin d’herbe où nous installons un paddock pour les velus. Finalement la clôture électrique n’a pas fait le voyage pour rien, de même pour la tente que zhom et Toto installent face à une vue à couper le souffle, tandis que Fils Ainé secoue son charvin envahie de fourmis !
Et voilà ce soir nous goutons au sel de la « vraie » rando’. Nous mangeons avec appétit du pain accompagné de diverses pâtes dont les Slovènes sont friands (même au goût pizza !) et en dessert des enfants nous apportent de grandes branches de cerisiers couvertes de cerises juteuses, un délice !
Filoose est cuite après sa longue journée Ce soir le temps semble vouloir se couvrir et des nuages lourds de menaces s’amoncellent… Que sera la journée de demain ?
Enfin sous la tente