Go to Poland : 25 Juillet 2015

Après une nuit idéale sur les pentes, nous emballons mollement le camp et à 8h30 nous voici « on the road », pour gagner un tracé pédestre qui longe une rivière. Nous traversons la ville touristique. C’est joli, du moins au début. Ensuite le sentier devient de plus en plus étroit, bardé de plaques rocheuses glissantes, surplombant un à pic de plus en plus vertigineux. Gloups. Qu’à cela ne tienne dans le « Vincente Tour » on ne se laisse pas abattre pour si peu, et hop après un court conciliabule nous prenons une option moins craignos et trouvons un chemin sur un tracé vélo, qui sera certes plus long et moins charming (quoique ?) mais plus sécur’.

La pluie survient nous confortant dans notre décision de détour.
Les chemins sont de longues pistes faciles et rectilignes, traversant une forêt moussue et parcourue de mille ruisseaux, bien qu’au bout de ces chemins des barrières les ferment à toute circulation, barrière extrêmement compliquées à négocier. En effet le passage ménagé pour les piétons sur l’un des côtés est toujours très étroit et vraiment ne s’adresse qu’à des piétons strictement… Hier nous avions eu la chance de tomber sur un papi armé d’une clef qui nous avait royalement ouvert le passage car même en voulant couper par la forêt cela aurait été fort compliqué (fossés profonds, rochers mis en place à dessein…etc) aujourd’hui ce sont de solides coureurs de fond aux épaules de catcheurs qui nous ouvrent en soulevant en force la barrière. Ah bah c’est une méthode aussi !  La 3ième barrière nous la négocierons nous-même (vu que les costauds ne sont pas restés à demeure avec nous) en débâtant Bibi bien évidemment et grâce à la souplesse tranquille des Gros qui parviennent en rentrant le bide à tournicoter dans le passage d’homme.

Grâce aux nombreux ruisseaux les Gros peuvent donc facilement s’abreuver même si avec la « drache » que nous avons eue la déshydratation ne les guette pas.

Nous sortons de la forêt aux abords de Przesieka. Finalement tout en haut de la montagne un restaurant entouré d’herbe nous tend les bras, nous décidons de rester là même s’il est encore tôt. Plus loin la forêt s’étend sur des mille et des mille et nous risquons de ne pas trouver un carré d’herbe plantureux pour nos affamés. Une fois le camp monté et les Gros le nez dans l’herbe nous nous glissons vers l’auberge. Quelle ne sera pas notre déception : tout est infâme ! Mais que fait Gordon Ramsay !  Bref il a encore du boulot dans bien des contrées !

L’auberge collectionne tout un tas de choses bizarres et hétéroclites dont cette « œuvre » qui s’anime avec le vent : un monsieur qui fourre le canon d’une dame  No comment… Les chevaux ont encore des bestioles mais ils peuvent se protéger dans des touffes d’arbres. La pluie revient mais j’ai eu le temps de faire la lessive et même de la faire sécher, alors que demander de plus ?

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